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dimanche 24 octobre 2010

LES VRAIES AFFAIRES ?


On aime bien Mme Marois quand elle se fait tigresse et dit clairement les choses...



Conseil national du Parti québécois 
Marois sermonne Legault et Landry

Attaquant les libéraux et faisant référence à sa propre richesse,
Mme Marois a soutenu qu’elle, elle n’était « pas achetable ».
Antoine Robitaille
Le Devoir
  -  samedi 23 octobre 2010

Saint-Hyacinthe — En laissant de côté la « question nationale » pour s’occuper des « vraies affaires », un éventuel nouveau parti mené par François Legault abandonnerait la défense des intérêts du Québec, a dénoncé la chef péquiste Pauline Marois samedi matin. Elle prenait la parole à l’ouverture du Conseil national du Parti québécois qui se poursuivra jusqu’à dimanche.
Mme Marois a qualifié d’« intrigante » l’idée d’un nouveau parti qui mettrait « de côté la question nationale ». « Je pensais pourtant que pour ça, y avait déjà le Parti libéral. »
Elle s’est ensuite attaquée à la logique de ceux qui, comme M. Legault — mais aussi le réseau Liberté-Québec —, clament « qu’il faut s’occuper des "vraies affaires" ». Selon elle, cela conduirait à abandonner des combats cruciaux pour le Québec. « La loi 101 est charcutée par la Cour suprême. L’avenir du français au Québec, ce n’est pas une vraie affaire, ça ? », a-t-elle lancé, multipliant les exemples telle l’harmonisation de la TPS et de la TVQ au sujet du fédéral comme il l’a fait pour l’Ontario : « Deux milliards de dollars, ce n’est pas une vraie affaire ? », a-t-elle martelé. Selon elle, cette question nationale se cache là où on ne l’attend parfois pas : même dans le projet d’amphithéâtre multifonctionnel à Québec, qu’Ottawa n’a toujours pas accepté de financer. Soulignant que le fédéral avait dépensé 1 milliard $ pour la sécurité lors du G20 à Toronto, argent qui a « notamment servi à emprisonner des Québécois sans aucune justification », elle a conclu : « Donc, un milliard pour trois jours à Toronto : OUI, mais 180 millions pour 40 ans à Québec : NON ! C’est aussi ça la question nationale. »

Lire la suite :  Marois sermonne Legault et Landry




Voici l'intéressant commentaire d'un correspondant particulièrement lucide de Vigile.net, M. Gilles Verrier :
(...) nous sommes un peuple qui n’a aucune expérience de ce qu’est le véritable pouvoir politique, en êtes-vous conscient ? En prenant le pouvoir en 1976, René Lévesque n’a pas vraiment su faire autre chose que de diriger une province canadienne. C’était son réflexe naturel. Je ne lui reproche rien, c’était la limite de sa réalité, conforme aux attentes de l’organisation qu’il avait crée. Peut-on dire que de diriger un pays ne faisait pas partie de sa culture politique ? Sans doute. Je donne cet exemple pour illustrer la difficulté des nôtres à s’élever au niveau conceptuel de la création d’un État neuf et d’en faire partager le désir. Par vos critiques du PQ vous mettez toutefois en évidence la difficulté de l’indépendance et la nécessaire lutte de libération nationale dont le PQ refuse de reconnaître l’existence, entretenant en dépit de toutes les réalités un nirvana politique qui ne cesse de nourrir les ambitions personnelles d’une classe de nationalistes mous et sans vision. Il est clair que la lutte du Québec pour son indépendance dépasse largement la formalité d’un référendum ou de tout autre acte politique simplement formel ou simplement superficiel. Il faudra pas mal plus d’engagement, ce que le PQ, un peu léger, se complaît à ignorer de défaite en défaite.
GV

Ce commentaire fait suite à l'analyse d'un autre observateur qui ne mâche pas trop ses mots sur les prises de position du Parti Québécois, M. Nestor Turcotte : « Le plus tôt possible ».


Parler de « stratégie référendaire » est absolument contre-productif et répulsif pour la plupart de nos compatriotes, on le sait bien.


On peut se demander si ceux qui en parlent ne le font pas avec cette idée derrière la tête, pour éviter de parler de l'essentiel, c'est-à-dire des avantages de l'indépendance, des moyens de sa réalisation  et des efforts qu'il faut faire pour l'atteindre...


Ne devrait-on pas plutôt parler de l'exemple de ces six petits pays indépendants, beaucoup plus petits que le Québec, dont la solidarité, le travail et l'indépendance assurent la prospérité...:

« La 3e édition de l'indice de la prospérité Legatum*, publié aujourd'hui (26 octobre 2009), classe 104 pays (correspondant à 90% de la population mondiale), sur des critères de prospérité alliant la croissance économique et des mesures du bonheur et de la qualité de la vie. Six des 10 pays les plus prospères de l'indice de la prospérité Legatum se trouvent en Europe : la Finlande, la Suisse, la Suède, le Danemark, la Norvège et les Pays-Bas.
Source : 

Indice de prospérité 2009 – Présentation et classement
Londres, 26 octobre 2009
Bonne lecture !

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Les grands Labours
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VIGILE.net
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Un peuple qui ne connait pas son Histoire
est condamné à répéter ses erreurs :

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