Très pénible à regarder : un massacre de civils en Irak...
Traduction :« Collateral Murder »
Overview
5th April 2010 10:44 EST WikiLeaks has released a classified US military video depicting the indiscriminate slaying of over a dozen people in the Iraqi suburb of New Baghdad -- including two Reuters news staff.
Reuters has been trying to obtain the video through the Freedom of Information Act, without success since the time of the attack. The video, shot from an Apache helicopter gun-site, clearly shows the unprovoked slaying of a wounded Reuters employee and his rescuers. Two young children involved in the rescue were also seriously wounded.
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Cliquer sur le titre.
Il est particulièrement révoltant de voir qu'on tire sur des civils non armés qui tentent de porter secours à ceux qu'on vient d'abattre, avec une camionnette où se trouvent deux enfants qui ont été blessés par les rafales qui ont suivi.WikiLeaks a publié une vidéo militaire classifiée des États-Unis montrant la tuerie aveugle de plus d'une douzaine de personnes dans la banlieue de la Nouvelle-Bagdad, y compris deux journaliste de l'agence Reuters.
Reuters a essayé d'obtenir la vidéo par l'intermédiaire du Freedom of Information Act, sans succès depuis le moment de l'attaque. La vidéo, filmée à partir d'un hélicoptère Apache, montre clairement le meurtre sans provocation d'un employé blessé de Reuters et de ses sauveteurs. Deux jeunes enfants impliqués dans le sauvetage ont également été grièvement blessés.
D'autre part, voici un petit pays parmi les plus pacifiques qui subit depuis 50 ans un blocus radical de la part de l'Empire, mais qui continue de se distinguer par son extrême générosité...
Au moment où, chez nous, un gouvernement sans imagination (sauf pour enrichir ses petits amis) prévoit de nouvelles hausses de taxes qui vont faire mal aux plus pauvres et réduire l'accessibilité aux études, Cuba poursuit son aide généreuse aux plus démunis d'Amérique latine et d'Afrique :
La Havane. 10 Mars 2010
Le représentant de l’ONU
en Haïti félicite les coopérants cubainsVictor M. Carriba
NATIONS UNIS, 9 mars. — Le responsable de la Mission des Nations unies pour stabilisation en Haïti (MINUSTAH), Edmond Mulet, a qualifié d’extraordinaire le travail des médecins cubains dans ce pays dévasté par un tremblement de terre.
«Ces professionnels travaillent dans tous les recoins d’Haïti, d’une façon extraordinaire, avec dévouement et amour, et souvent dans des conditions difficiles, réellement terribles», a déclaré le fonctionnaire à l’agence Prensa Latina, au siège de l’ONU.
«Malgré la situation, ils sont présents, investis dans leur mission, s’efforçant d’une manière réellement admirable», a-t-il ajouté. Concernant l’activité de la brigade cubaine, Edmond Mulet a souligné «qu’il s’agit d’une présence et d’une solidarité qui se sont manifestées depuis plusieurs années».
«Le mandat de la MINUSTAH ne concerne pas le domaine médical. Cependant, cette mission entretient des relations cordiales avec le personnel cubain de la santé. «Ils sont autonomes et font leur travail», a-t-il ajouté.
Au moment du séisme, environ 400 Cubains travaillaient dans le secteur de la santé en Haïti. Ils sont aujourd’hui près de 1 500, y compris les Haïtiens qui étudiaient la médecine à Cuba.
Le contingent comprend également des professionnels de 22 pays d’Amérique latine et des Caraïbes, et 7 Étasuniens, tous diplômés de l’École latino-américaine de médecine de La Havane.
Source : clic
Se poser la question, c'est y répondre...
Qu'est-ce que cette école unique au monde ?
19 mars 2010
10 000 ÉTUDIANTS À L'ÉCOLE LATINO-AMÉRICAINE DE MÉDECINE
L’École latino-américaine de Sciences médicales de Cuba (ELAM), inaugurée il y a 10 ans, accueille aujourd’hui 10 000 jeunes de plusieurs dizaines de pays, qui reçoivent une formation universitaire sans que leur famille ait à débourser un seul centime.
«Notre effectif approche les 10 000 inscriptions. Cinq promotions se sont succédées (pour un programme d’étude de six ans), avec 7 248 diplômés de 28 pays», a révélé le Dr Midalys Castilla, vice rectrice de cette institution.
Aujourd’hui, nous avons des jeunes de 55 pays – dont certains en provenance de pays d’Afrique et aussi des petites îles du Pacifique. Par ailleurs, 75% sont issus de familles ouvrières ou paysannes, et nous comptons des étudiants boursiers originaires de 104 groupes ethniques d’Amérique latine.
La seule condition que nous posons à ces jeunes âgés entre 17 et 25 ans, c’est qu’une fois leurs études terminées ils retournent dans leur localité ou leur quartier pauvre pour mettre leurs connaissances et leurs compétences au service des populations.
Pour les 34 diplômés étasuniens jusqu’à ce jour -1 13 actuellement - notre institution a dû obtenir une autorisation du Conseil de l’Ordre des médecins de Californie.
A Cuba, nous accueillons également 11 000 boursiers dans le cadre du projet d’intégration ALBA, l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique, formés par le Venezuela, la Bolivie et l’Équateur, entre autres.
Au début, «les Conseils de médecins de certains pays se sont montrés assez réticents à ce projet», a commenté la vice rectrice lors d’une visite des installations de l’ELAM, située dans la banlieue de la capitale.
«La préoccupation des associations de médecins s’est apaisée lorsqu’ils ont constaté que ces jeunes revenaient dans leur village, là où eux-mêmes n’avaient aucune envie de s’installer», a signalé le Dr Midalys Castilla, avant d’ajouter que «même des gouvernements de la région qui regardaient le projet avec méfiance –ouvertement ou non– ont fini par changer d’avis».
Dans des pays comme le Honduras, le Brésil et l’Argentine, les jeunes doivent batailler pour faire homologuer leurs diplômes. Cependant, petit à petit, les universités, les associations de médecins et les gouvernements ont fini par céder. Par contre, en Espagne, l’homologation des diplômes est automatique.
«Nous sommes à une période importante de la validation du programme», a ajouté le Dr Castilla.
Les cours ont débuté en février 1999 avec 1 900 jeunes, d’Amérique centrale pour la plupart. A cette époque, deux cyclones avaient durement frappé les populations pauvres de la région.
C’est alors que le président Fidel Castro affirma que «l’heure était venue de former des professionnels humanistes, engagés auprès de leur communauté, une véritable armée de blouses blanches».
A l’heure actuelle, les étudiants et les diplômés de l’ELAM ont décidé de se regrouper au sein d’une association internationale.
source: clic et Granma Internacional
Chaque semaine une personnalité nous écrit
Adresse à celles qui portent volontairement la burqa
Elisabeth Badinter
Après que les plus hautes autorités religieuses musulmanes ont déclaré que les vêtements qui couvrent la totalité du corps et du visage ne relèvent pas du commandement religieux mais de la tradition, wahhabite (Arabie Saoudite) pour l'un, pachtoune (Afghanistan/Pakistan) pour l'autre, allez-vous continuer à cacher l'intégralité de votre visage ? Ainsi dissimulée au regard d'autrui, vous devez bien vous rendre compte que vous suscitez la défiance et la peur, des enfants comme des adultes. Sommes-nous à ce point méprisables et impurs à vos yeux pour que vous nous refusiez tout contact, toute relation, et jusqu'à la connivence d'un sourire ? Dans une démocratie moderne, où l'on tente d'instaurer transparence et égalité des sexes, vous nous signifiez brutalement que tout ceci n'est pas votre affaire, que les relations avec les autres ne vous concernent pas et que nos combats ne sont pas les vôtres. Alors je m'interroge : pourquoi ne pas gagner les terres saoudiennes ou afghanes où nul ne vous de mandera de montrer votre visage, où vos filles seront voilées à leur tour, où votre époux pourra être polygame et vous répudier quand bon lui semble, ce qui fait tant souffrir nombre de femmes là- bas ? En vérité, vous utilisez les libertés démocratiques pour les retourner contre la démocratie. Sub version, provocation ou ignorance, le scandale est moins l'offense de votre rejet que la gifle que vous adressez à toutes vos soeurs opprimées qui, elles, risquent la mort pour jouir enfin des libertés que vous méprisez. C'est aujourd'hui votre choix, mais qui sait si demain vous ne serez pas heureuses de pouvoir en changer. Elles ne le peuvent pas... Pensez-y.
Elisabeth Badinter
Source : Le Nouvel Observateur
Qui est Élisabeth Badinter : clic
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LE DEVOIR - 1910-2010
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DEMAIN – Hymne au Québec
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