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mardi 13 avril 2010

DES TEMPS DIFFICILES


Lectures suggérées...

Nous vivons des temps difficiles...
Sortons de l'indifférence !



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            Jean Charest à l’épicentre du séisme

Publié dans |  Politique québécoise  -  12 avril 2010

Un ancien ministre de la Justice vient d’impliquer directement le Premier ministre sur deux plans:
1) réception de sommes irrégulières pour le financement électoral du PLQ;
2) trafic d’influence dans la nomination de trois juges.

Il ne s’agit pas d’un nouvel épisode dans le scandale de la corruption dans la construction. Il s’agit d’un nouveau séisme, sans précédent dans l’histoire moderne du Québec.
(...)
Lire l'article :  Le blogue de Jean-François Lisée

Un lecteur :
Cette affaire est a priori tellement grave qu’elle nécessite une enquête publique, une autre.
Rappelons que des enquêtes publiques S’IMPOSENT également dans les cas suivants :
1- Les pertes astronomiques totalement anormales (environ 12 MILLIARDS de $) de la Caisse de Dépôt et Placement;
2- Les trafics d’influence dans le secteur de la construction.
Si J.J. Charest s’entête à refuser ces enquêtes, il faudra bien qu’on le force à démissionner, d’une façon ou d’une autre. Des manifestations massives de citoyens partout au Québec permettraient d’y arriver.
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Les assauts conjugués contre le Québec
viennent de partout...


Quand Harper et Charest font cause commune

Par Marc Laviolette et Pierre Dubuc
Au nom du conseil d'administration du SPQ Libre


Que le projet de refonte de la carte électorale du Canada ait été déposé la même semaine que le budget Charest-Bachand permet de prendre la mesure de l'ampleur de l'offensive fédéraliste en cours contre le Québec.
En proposant l'ajout au total de 30 députés dans les provinces de l'Ontario, de l'Alberta et de la Colombie-britannique, le gouvernement Harper concrétise l'opinion largement répandue au Canada anglais qu'il n'est plus possible pour un parti fédéraliste de former un gouvernement majoritaire en faisant des gains au Québec et consacre la marginalisation institutionnelle du Québec.
Par exemple, le gouvernement fédéral refuse de verser la compensation réclamée par le Québec pour l'harmonisation de la TPS et de la TVQ et, de toute évidence, le gouvernement Charest a renoncé, par faiblesse ou complicité, aux 8 milliards dus au Québec par le fédéral à différents chapitres
D'ailleurs, la dernière concession monétaire faite au Québec l'a été dans le cadre du règlement du déséquilibre fiscal et le gouvernement Charest s'est empressé de la redistribuer sous forme de réduction d'impôts à la classe des bien nantis qui constitue sa base électorale. On comprend pourquoi les membres de la Chambre de commerce ont accordé une longue ovation à Raymond Bachand venu vanter les mérites de son budget.
Il est particulièrement ironique que le butin du déséquilibre fiscal - une revendication développée, argumentée et réclamée par les souverainistes - soit allé principalement dans la poche des
membres d'une classe sociale majoritairement fédéraliste.
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Cela se passait il y a 400 ans.
Remplacez Colbert par Jean Charest et Mazarin
par le ministre Bachand...
Extrait d'une conversation entre Colbert et Mazarin sous LOUIS XIV

Colbert :  Pour  trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus.  J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y  prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au  cou…
  

Mazarin :  Quand on  est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on  va en prison. Mais l’État…  L’État, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’État en prison.  Alors, il continue, il creuse la dette !  Tous les États font  ça. 
  

Colbert :   Ah  oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent.  Et comment  en trouver quand on a déjà créé tous les impôts  imaginables ?
  

Mazarin :  On  en crée d’autres.
 
Colbert :  Nous ne pouvons pas  taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.  
 

Mazarin :  Oui,  c’est impossible. 
  

Colbert :  Alors, les  riches ?
 

Mazarin :  Les  riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus.  Un riche qui  dépense fait vivre des centaines de  pauvres.  
  

Colbert :  Alors, comment fait-on ?

Mazarin :  Colbert,  tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le  derrière d'un malade) ! il y a quantité de gens qui  sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui  travaillent, en redoutant d’être  pauvres et rêvant d’être riches et  !  C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours  plus ! Ceux là ! Plus tu leur  prends, plus ils travaillent pour compenser… C’est un réservoir  inépuisable.

Extrait du  « Diable  Rouge " d'Antoine Rault, pièce de théâtre présentement en tournée en France :
http://www.etudes-fiscales-internationales.com/archive/2009/10/09/du-theatre-le-diable-rouge.html


En s'y mettant pour de bon, ne pourrions-nous pas nous donner un pays démocratique, une République du Québec avec des citoyens responsables où ces comportements seraient tout à fait inadmissibles, comme dans certains autres pays où ces crimes sont passibles de prison ?

JLD

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« On aurait droit d’appeler malheureux ceux que l’excès du « bonheur » engourdit,
et qu’un calme de mort tient comme enchaînés sur une mer immobile.

Pour ceux-là tout accident sera nouveau.

Le malheur est plus cruel quand on ne l’a jamais connu ;

le joug pèse davantage à une tête qui n’y est point faite. »
       SÉNÈQUE, philosophe romain (An 4 - 65), « De la Providence »
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« Si une pléthore de pays minuscules
qui pourraient se comparer à Montréal
bien plus qu'à notre «province»
sont capables de bien vivre comme États souverains,
le Québec en est certainement capable,
et cela depuis belle lurette. »
Marcel ADAM, éditorialiste, La Presse
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LE DEVOIR  -  1910-2010
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DEMAIN – Hymne au Québec
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