« Miroir aux alouettes » : quelque chose servant à appâter les gens pour pouvoir les arnaquer ensuite…
Dans son article du 9 février 2011 (http://www.vigile.net/D-abord-un-Qu...), après avoir constaté la présence de plus en plus envahissante de l’anglais à Montréal, Louis Bernard écrit ceci qui est pour le moins renversant sinon ahurissant pour quiconque vise l’indépendance du Québec :
« Personnellement, sans m’objecter en principe à cette solution (cégeps en français), j’en préfère une autre qui est plus susceptible, à mon sens, de régler le problème. Il s’agirait plutôt de redonner à la loi 101 sa mission originale de faire du Québec une province française par la revalidation de ses dispositions infirmées par les tribunaux et par l’élargissement de son application à l’ensemble de la société québécoise, y compris aux secteurs relevant du parlement fédéral. Est-ce que cela est possible ? Oui, certainement – par un amendement à la constitution canadienne. »Et il poursuit :
« Je propose donc que l’Assemblée nationale, comme elle est autorisée à le faire, prenne l’initiative d’adopter une résolution modifiant la constitution du Canada afin que le Québec puisse légiférer… »
En tout respect pour le grand fonctionnaire que fut M. Bernard, on croit rêver en lisant cela : « province française », « amendement à la constitution canadienne »… ! Que voilà une terminologie toute provincialiste et de soumission à une constitution IMPOSÉE par P.E. Trudeau dans le but de soumettre le Québec !
Or, n’est-ce pas une grave erreur de la part de nos dirigeants, particulièrement ceux du gouvernement du Parti Québécois auparavant, de se comporter comme s’ils reconnaissaient cette constitution illégitime ! Comment peut-on invoquer une constitution qu’on n’a pas adoptée démocratiquement ?
Le seul comportement qui semble acceptable de la part d’un Québécois debout est de saisir toutes les occasions, et rappeler sans arrêt que cette constitution ne peut pas s’appliquer au Québec, et que nous devons rédiger au plus tôt notre propre constitution. SURTOUT PAS invoquer ce texte non québécois pour régler un problème québécois !
Il est évident que la situation de bilinguisme actuelle pratiquée par l’État québécois et de nombreuses entreprises est intenable car il produit l’effritement de la force d’attraction et d’intégration de notre langue.
Mais il faut bien admettre que si de trop nombreux Québécois eux-mêmes dévalorisent la langue française et pratiquent un patois rébarbatif qui n’intéresse personne, même la remise en vigueur des dispositions de la Charte de la langue française qui ont été invalidées par les tribunaux sera sans effets. En cela je suis malheureusement d’accord avec Maxime Bernier, ce qui m’attriste beaucoup…
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