Lettre d’une citoyenne au ministre de l’immigration du Québec,
un pays démocratique
un pays démocratique
C'est plein de bon sens !
Parlons de symboles et de frontièresPrémisse :
Il n’est pas plus acceptable socialement de se promener toute nue dans la rue qu’entièrement voilée. Vous ne me croyez pas ? Alors essayez et vous verrez alors quand le policier vous ramassera quelle sera sa réaction quand vous lui direz que vous êtes nue pour des motifs de liberté d’expression ou religieuse…
Développement :
Une psychologue m’a dit un jour, nous vivons dans une ère où les gens sont incapables d’imposer ou de respecter de saines frontières (je parle ici de limites ou de balises comportementales). Apparemment notre ministre de l’immigration n’a jamais consulté de psychologue (malheureusement comme bien des politiciens d’ailleurs). Le foulard sur la tête pour les musulmanes, je m’en balance, autant que la perruque pour les juives. Ce qui me trouble c’est qu’on est pas capable de s’imposer (et je dis bien S’imposer) de saines limites en tant que peuple. Pourtant, les employeurs et les écoles le font très bien quand ils imposent un code vestimentaire à leurs employé(e)s/élèves. Pas de décolleté plongeant; pas de jupe « à raz la plotte »; pas de chandail qui montre le nombril; pas de piercing dans le visage; pas de tatouage visible; pas de teinture dans les cheveux pour les petites filles; ni plus que de talons hauts….Pas de torses nus dans les restaurants… la liste est longue, mais elle est acceptée par presque tous, et acceptable par la société démocratique. Monsieur le ministre svp, soyez assez honnête et mature pour accepter qu’en tant que peuples NOUS NOUS imposions un code vestimentaire en public. Pas de cagoule dans les banques, pas de masques ou de casque de moto intégral dans les bus, PAS DE BURKA DANS LA RUE !!!! Soyons aussi assez honnêtes pour faire la différence entre un symbole de coquetterie ou de liberté individuelle (i.e. possession de son corps), et un symbole de soumission. Si vous permettez la burka dans la rue, alors, attendez-vous à ce qu’un jour je me promène nue dans la rue, moi et d’autres…Louise BernierSt-Augustin-de-Desmaures (QC)
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