« LE BULLETIN DE LA RÉPUBLIQUE »
5 décembre 2007
« Il n'y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ! »
« On va toujours trop loin pour les gens qui vont nulle part »
Source
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CONTENU
«» Dernière heure - Recensement 2006 : le rapport Durham toujours en vigueur!
«» Un peuple sans histoire en quête d’identité ? – Édition Beauce.com
«» La Commission Bouchard-Taylor – Encore un constat trompeur - Le Devoir
«» La censure est encore bien vivante - A. Boisvert
«» L’avion du siècle, Air Bus 380, en 7 panoramas…
«» Humour
«» Les pensées du jour
«» Liens utiles
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COMMUNIQUÉ de dernière heure
Recensement 2006 : le rapport Durham toujours en vigueur!
Source : clic
Le 4 décembre 2007 - Le recensement de 2006 le confirme. Les recommandations de Lord Durham sont toujours en vigueur au Canada. La défrancisation du Canada se poursuit grâce à l'assimilation des francophones et l'anglicisation des immigrants tel que le recommandait Lord Durham dans son désormais célèbre rapport.
Langue maternelle :
· dans l'ensemble canadien, la proportion de Canadiens de langue maternelle française ne cesse de décroître passant, entre 1951 et 2006, de 29 % à 22 %.
· à l'extérieur du Québec, entre 1951 et 2006, la proportion de Canadiens de langue maternelle française passe de 7,3 % à 4,1%.
· au Québec, entre 1951 et 2006, la proportion de francophones de langue maternelle française est passée de 82,5 % à 79,6%.
Langue d'usage :
· au Canada, entre 1971 et 2006, la proportion de Canadiens - incluant le Québec- parlant le français le plus souvent à la maison est passée de 25,7 % à 21,4 %
· hors Québec, entre 1971 et 2006, la proportion est passée de 4,3 % à 2,5 %
· selon le recensement de 2006, le taux d'assimilation des francophones hors Québec serait de 38 %
· selon le recensement de 2006, au Canada, incluant le Québec, la langue anglaise, comme langue d'usage, fait des gains faramineux de 2 784 880 locuteurs, soit près de 40 % de la population francophone, grâce à l'assimilation des francophones et des allophones
· au Québec, selon le recensement de 2006, la langue anglaise voit son importance augmenter de 29,8 % grâce aux transferts linguistiques en provenance des allophones, la communauté de langue anglaise attirant près de 52 % des transferts linguistiques bien qu'elle ne représente que 8,2 % de la population totale québécoise
Plus de doute possible, le Canada défrancise, le Canada anglicise! Pendant qu'au Canada se poursuivent l'assimilation, la minorisation et la banalisation de la langue française et de la francophonie, le gouvernement du Canada profite du 150e anniversaire de la capitale fédérale, Ottawa, pour rendre hommage à Lord Durham.
En créant la commission Bernard Lord, le gouvernement du Canada cherche-t-il à noyer le poisson comme cela est arrivé si souvent dans l'histoire récente du Canada?
Quels accommodements « raisonnables » aura à proposer au Québec la commission Bouchard-Taylor pour s'assurer que les Québécois issus de l'immigration et la population anglophone du Québec participent à la promotion et au rayonnement de l'identité québécoise?
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Source; Jean-Paul Perreault
www.imperatif-francais.org -- Recherche et communications
819 684-8460
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Un peuple sans histoire en quête d’identité ?
Éditorial de René d'Anjou
WWW . ÉDITIONBEAUCE . COM - 29 octobre 2007
Source : clic
Dans quelques jours, soit le 1er novembre, la Commission Bouchard-Taylor, tiendra à Saint-Georges, sa consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles.
Cette tournée nous amène donc à un certain nombre de réflexions et nous vous en livrons quelques-unes aujourd’hui.
Il y a 30 ans l’Assemblée nationale du Québec adoptait, la Loi 101 qui donnait aux Québécois un moyen pour protéger ce que nous étions et sommes encore, des francophones, au nombre d’environ 6 000 000, dans une mer anglo-saxonne de 350 000 000 d’individus qui eux cherchent dans le sud et le sud-ouest des États-Unis, à se protéger contre l’influence de l’Espagnol !
Au fil des mois, on constate que les accommodements raisonnables sont le fruit de notre trouille à vouloir à tout prix passer pour la nation la plus accommodante du monde, un lieu d’accueil pour ceux et celles qui ne parviennent pas à s’imposer chez eux et qui voient en notre ouverture d’esprit une terre fertile à faire n’importe quoi, n’importe où et n’importe quand.
Nous sommes tellement accommodants que nous sommes prêts à enlever les crucifix sur tous les murs de nos institutions pour plaire au moindre groupuscule. Bientôt se seront peut-être les clochers de nos églises que nous voudrons faire disparaître pour plaire à quelques individus.
(…)
Ce qui nous a sauvés de l’assimilation c’est sans contredit la force du nombre puisque nous représentions au Bas-Canada, 450 000 habitants contre 150 000 de langue anglaise. Lord Durham prônait d’ailleurs l’union des deux provinces, le Haut et le Bas Canada pour donner une majorité nettement anglaise au pays.
On peut lire un large extrait du rapport de Lord Durham en cliquant ICI.
(…)
Avant de s’excuser de vouloir assurer notre survivance dans des conditions honorables et selon nos valeurs, il faut réfléchir sur les propos et les gestes que nous nous apprêtons à poser, car il y a beaucoup de Lord Durham qui dorment en nous.
L’article complet : clic
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- La Commission Bouchard-Taylor
ENCORE UN CONSTAT TROMPEUR :
LA COMMISSION BOUCHARD-TAYLOR ESQUIVE L’INTÉGRATION INCERTAINE DES IMMIGRANTS À LA MAJORITÉ FRANCOPHONE
Charles Castonguay
Mathématicien - Professeur à la retraite
Université d’Ottawa
Le Devoir -- 4 décembre 2007
Certains crient trop vite haro sur qui se préoccupe de la francisation des immigrants. MM. Bouchard et Taylor ont eux-mêmes choisi de ratisser large. Dans le document de consultation qu’ils nous ont proposé, ils font état du sentiment persistant d’une fragilité qu’éprouve un peuple fondateur inquiet de son héritage et qui continue de nourrir une certaine inquiétude quant à son avenir. Ils se demandent, et nous demandent, dans quelle mesure la crainte liée à la cohésion collective de la société québécoise et à la survie culturelle et linguistique de la majorité francophone est fondée.
Les commissaires ont eu raison de soulever cette question. Si l’assimilation linguistique des allophones suivait le poids démographique du français et de l’anglais au Québec, l’avenir de sa majorité francophone serait assuré. Pour chaque allophone qui ferait de l’anglais sa nouvelle langue d’usage à la maison, neuf choisiraient le français. Et la majorité accueillerait l’immigration avec confiance et empressement. [* voir l’article qui suit]
Or, le pouvoir d’attraction du français n’en est pas là. C’est peut-être la principale raison du malaise à l’origine de la présente commission. Hélas! Aussitôt la question posée, MM. Bouchard et Taylor esquivent le problème que soulève cette intégration incertaine des immigrants à la majorité francophone. Ils présentent, au contraire, un portrait de la francisation qui me paraît aussi jovialiste que d’autres bilans tracés depuis 1995.
Leur document de consultation ne renferme aucune donnée qui témoigne du bien-fondé de l’inquiétude actuelle devant l’intégration insuffisante des nouveaux immigrants à la majorité francophone. MM. Bouchard et Taylor traitent de ce problème comme s’il n’existait que dans l’imaginaire collectif de la majorité, qu’il suffirait de soigner. Ils ne consacrent qu’un seul paragraphe à l’analyse de la francisation, où ils se limitent à avancer des statistiques rassurantes sur la connaissance du français. Les commissaires insistent ensuite « sur le fait que d’importants indices de francisation sont en hausse et que la francophonie québécoise fait preuve d’une grande vitalité » (c’est eux qui soulignent).
Comme analyse d’une question aussi fondamentale, c’est bien mince, sinon trompeur. Quels sont ces importants indices en hausse? Aucune étude de l’Office ni du Conseil de la langue française ne révèle de récente progression du français comme langue de travail. Le recensement de 2001 nous a plutôt appris que parmi les nouveaux arrivants, les allophones qui travaillent en anglais au Québec sont aussi nombreux que ceux qui y travaillent en français. Et que dans l’île de Montréal, pareille égalité entre l’anglais et le français vaut pour l’ensemble de la population active allophone.
Source : clic
[*] Une situation à corriger d’urgence :
LANGUE D’USAGE À LA MAISON AU QUÉBEC
Les enfants d’immigrés choisissent l’anglais
François Berger
La Presse -- dimanche 2 avril 2006
Une nouvelle étude, menée par Statistique Canada, vient jeter un autre pavé dans la mare linguistique du Québec. Elle montre que les enfants nés ici de parents immigrés allophones adoptent trois fois plus souvent l’anglais que le français comme langue d’usage à la maison.
L’assimilation à la langue française au Québec a de sérieux ratés, selon plusieurs chercheurs, malgré la loi 101, qui depuis 30 ans encourage l’usage du français.
L’étude de Statistique Canada porte sur les enfants des immigrés, c’est-à-dire sur les personnes nées au Canada et au Québec dont les parents sont nés à l’étranger. Seuls les allophones, c’est-à-dire les personnes dont la langue maternelle de la mère et du père n’est ni l’anglais ni le français, sont inclus dans l’analyse. Ces descendants d’immigrés allophones étaient âgés de 15 ans ou plus en 2002 et totalisaient 1,3 million de citoyens au pays, dont près de 175 000 au Québec.
Parmi ceux nés au Québec, plus de la moitié (52 %) utilisent encore régulièrement la langue d’origine de leurs parents à la maison, 37 % parlent uniquement l’anglais et seulement 11 % le français. Dans l’ensemble du Canada, 32 % de ces enfants d’immigrés continuent de parler leur langue d’origine, tandis que les deux tiers parlent anglais.
(…)
Source : clic
Cette question n’est-elle pas de première importance ?
Or, cette situation tout à fait désastreuse pour l’avenir d’un Québec francophone maitre chez lui est balayée systématiquement sous le tapis par nos élites dirigeantes et autres.
Pourquoi ?...
Par incapacité ? Par égoïsme ? Par insouciance « hédoniste »? Par simple lâcheté ? La question se pose...
Sur le drame des « élites », lire :
Le faux débat sur le « nous » québécois – Les élites
Le problème semble moins dans l’identité que dans la force de cette identité et dans l’absence de maîtrise de tous les pouvoirs normaux d’une nation.
Lien : http://www.vigile.net/Le-faux-debat-sur-le-nous,9473
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[NdJLD] Il ne faut pas oublier ceci : si le Québec doit avoir un avenir comme territoire de langue française dynamique et prospère, il est essentiel qu’au moins 90% des immigrés s’intègrent à la majorité de langue française.
Tout comme plus de 95% des immigrés au Canada (anglais) s’intègrent à la majorité de langue anglaise…
Les dernières statistiques démontrent qu’il nous faut prendre les bouchées doubles dès maintenant. C’est ce qu’indique clairement l’article du statisticien Charles Castonguay ci-dessus.
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Témoignage
La censure est encore bien vivante
Aurélien Boisvert
Lorsque la Commission Bouchard-Taylor a siégé à Sept-Îles, un intervenant a voulu parler des privilèges et des passe-droits des Amérindiens de la Côte-Nord, le commissaire Bouchard s’est empressé de l’interrompre en lui disant que les Amérindiens n’entraient pas dans le mandat de la commission.
Mais comment se fait-il que, lors de leur passage à Québec le 29 octobre, les commissaires ont accordé à M. Max Gros-Louis tout le temps d’exprimer ses doléances ? Or celui-ci est non seulement un Amérindien, mais son groupe n’est même pas originaire du Québec. En effet, ses ancêtres vivaient sur les bords du lac Huron et au printemps de 1650, trois cents d’entre eux, fuyant leur patrie par crainte des Iroquois, ont supplié leur missionnaire, le Père Ragueneau, jésuite, de les amener se réfugier près des Français à Québec.
Lors d’une autre séance, un participant a mentionné le fait que, sans le savoir, les Québécois payaient et mangeaient de la nourriture « cachère ». À la vitesse de l’éclair et d’un air menaçant, M Bouchard lui enleva son droit de parole, estimant que ses propos étaient antisémites. Une telle interprétation rappelle celle de son frère, Lucien, sur les propos d’Yves Michaud le 14 décembre 2000 ! Voilà une censure inacceptable !
Le 23 novembre, un jeune mécanicien est venu donner son opinion sur l’immigration et sur les accommodements raisonnables. Selon lui, il ne faut pas s’en faire ; « le seul moteur dit-il, qui devrait guider notre chemin, c’est le simple fait d’être en vie ». Quant à la langue française, il ne faudrait pas s’en préoccuper puisque « Comment peut-on défendre une langue que nous ne savons pas parler nous-mêmes, Québécois de souche ? ». De tels raisonnements ont tellement comblé les attentes de M. Taylor qu’il n‘a pu s’empêcher de le féliciter pour « son ouverture d’esprit ». L’effet d’une telle approbation est un message pour les intervenants qui ne voient pas la vie en rose. N’est-ce pas là de la censure déguisée ?
Aurélien Boisvert
Repentigny
Le 25 novembre 2007.
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L’avion du siècle, Airbus 380, en 7 panoramas…
Des vue panoramiques incroyables du célèbre avion d’Airbus.
Allez à l’adresse suivante et faites une visite comme si vous y étiez !
Il y a 7 cases de vues panoramiques à gauche.
Pour se déplacer dans un panorama, cliquez au centre et traîner à gauche, à droite, en haut, en bas… Étonnant !
http://www.gillesvidal.com/rue89/airbusA380.htm
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HUMOUR
Deux gars dans la soixantaine parlent du vieillissement et l'un dit à l'autre:
- "Le pire, c'est pour nos femmes; elles refusent d'admettre qu'elles vieillissent et essaient toujours de cacher leurs petits bobos."
- "Tu as bien raison lui dit l'autre; mais j'ai trouvé un maudit bon truc pour les prendre au jeu : ainsi, si tu veux savoir si ta femme commence à être sourde, place-toi à 20 pieds d'elle et pose-lui une question; puis, quand tu verras qu'elle ne répond pas, avance-toi à 15 pieds, puis à 10, puis à 5 et là, elle va devoir se rendre à l'évidence qu'elle est sourde."
Le bonhomme trouve l'idée bonne et en entrant chez lui, il est à 20 pieds de sa femme et lui demande d'une voix forte :
- "Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? "
Pas de réponse !
Il s'approche alors à 15 pieds et lui demande encore :
- " Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? "
Pas de réponse !
Il s'approche encore à 10 pieds et lui redemande :
- " Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? "
Pas de réponse !
Le gars n'en revient pas; il s'approche alors à 5 pieds et
hurle :
- " Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? "
Sa femme se retourne et lui dit :
« Pour la quatrième fois, SACRAMENT, ..... DU POULET ! »
« Un peuple qui ne sait pas où il va
est sûr d'y arriver dans un état exécrable. »
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Aucune nation ne peut, sans se mettre gravement en danger,
laisser à une autre des décisions qui affectent son existence même
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1 commentaire:
Si vous avez à coeur la langue de Molière, pouvez-vous faire circuler dans votre milieu!
Merci à l'avance!
CENTRE-VILLE DE MONTREAL
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Une anglicisation fulgurante en photos et vidéos
Déjà un demi-millier d'infractions possibles à la loi 101!
http://www.imperatif-francais.org/bienvenu/articles/2008/montreal-anglais.html
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